De par sa condition
la femme hérite à sa naissance de la soumission.
Son sort est
d'être sous le tendre joug de la force virile. Hélas ! notre monde a corrompu
cette créature faite pour la docilité, avec l’assentiment de
l’homme émasculé.
Dénaturée, la femme s’imagine libérée parce qu’elle singe l’homme. Alors que son véritable bonheur féminin consiste à se ranger sous l’autorité masculine. La femme ne s’épanouit en tant que telle qu’en restant fidèle à sa condition, là où Dieu l’a établie : entre son époux et ses casseroles, les deux sommets où elle peut exercer sa vraie liberté.
C'est une déchéance pour
la femme que de se comporter sans aucune modestie. Elle doit faire honneur à son
mari, se mettre en retrait pour laisser le soleil briller sur son maître. J'ai
conscience de l'impopularité de ces choses en cette époque qui trouve normal que
la femme "émancipée" préfère humilier l'homme plutôt que lui faire preuve de
déférence...
L’Occident est si contaminé par l’hérésie féministe que la simple idée du
respect de l’homme de la part de la femme équivaut à injurier cette
dernière.
Eve est la moitié d’Adam comme la Lune est sous l’empire de la Terre.
L’humanité féminine est l’ombre radieuse de l’humanité mâle. Mais qui l’admet encore ? Aujourd’hui tout se vaut, rien ne dépasse rien et
toute rugosité de langage est taboue. Dés qu’elles heurtent l’idéologie
féministe, les évidences sont niées. La femme s’est ainsi éloignée de l’homme et
se retrouve seule.
Une liberté illusoire en réalité.
Affranchie de la phallocratie, croit-elle, elle vit désormais en esseulée,
défendant farouchement ses acquis. C’est que depuis les trompeuses hauteurs de
son “émancipation”, autrement dit depuis sa solitude (celle de la femme),
l’homme est vu comme un ennemi. La soumission à l’homme est un partage, un
échange conjugal.
Vouloir se soustraire, se rebeller contre sa nature
soumise, c’est se condamner à l’exil hors d’elle-même.